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Le soir venait de tomber sur l’Unité Verte et les premiers chauves-faucons étaient déjà dehors, en train de fondre sur les gelées de yammal et les anguilles coufee qui flottaient à la surface du Lac de la Libération. Sur la rive lointaine, les promontoires en corail yorik qui marquaient la limite du parc étaient devenus pourpres et ombreux. Au-dessus d’eux, les gratte-ciel et leur ossature de duracier brillaient de mille feux sous le soleil couchant. La planète demeurait autant Yuuzhan’tar que Coruscant, et dans bien des cas, cela ne changerait jamais. Mais, la paix régnait. Pour la première fois dans l’existence de Luke Skywalker, la galaxie n’était pas déchirée par la guerre. Et cela comptait plus que tout.
Bien évidemment, il restait encore quelques problèmes à régler. Comme toujours. Et aujourd’hui, de nombreux Maîtres se démenaient pour réparer le chaos que Jaina et quatre autres Chevaliers Jedi venaient de causer en abandonnant brutalement leurs obligations avant de filer vers les Régions Inconnues.
— Lowbacca était le seul à parfaitement connaître la biomécanique du Maledoth, dit Corran Horn de sa voix gutturale. Donc, comme vous pouvez le constater, le projet de relocation Ramoenne est dans l’impasse.
A regret, Luke ôta ses yeux du hublot et focalisa de nouveau son attention en direction du cercle oratoire de la salle de conseil où Corran, équipé d’une baguette-laser, pointait la projection holographique d’un gigantesque vaisseau esclave Yuuzhan Vong. L’ordre Jedi avait espéré pouvoir l’utiliser afin d’évacuer la population d’un monde en perdition.
Corran donna un petit coup sur la baguette-laser et le holo dévoila l’image d’un astéroïde minier ravagé par les explosions.
— La situation dans la ceinture minière Maltorienne se détériore également. Sans Zekk pour mener l’offensive, les pirates ont l’entière jouissance du système. Les cargaisons de matière première ont chuté de cinquante pour cent et RePlanetHab tente même de les racheter.
— C’est un circuit qu’il nous faut annihiler, déclara Mara. (Assise à côté de Luke, elle fut, comme d’habitude, la première à trancher dans le vif du sujet. C’était d’ailleurs l’une des choses que Luke admirait le plus chez sa femme ; à une époque où la moindre décision engendrait une série de ramifications que même un champion Columi de dejarik ne pouvait prédire, l’instinct de son épouse restait toujours ferme et authentique.) Si les conglomérats commencent à soudoyer les pirates, on va se retrouver avec des brigands tout autour du Noyau.
Les autres Maîtres acquiescèrent.
— Très bien, dit Corran. Où trouve-t-on un remplaçant pour Zekk ?
Personne ne se risqua à répondre. La plupart des Chevaliers Jedi, et même certains apprentis, avaient déjà à s’occuper de trois tâches en même temps. Quant à la foule de rapaces et d’égoïstes qui gravitaient dans leur giron, ils semblaient de plus en plus experts dans l’art de manipuler le Sénat de l’Alliance Galactique. Inutile de dire que la situation devenait vraiment désespérée.
— Les Solo en auront bientôt terminé sur Borao, finit par déclarer Kyp Durron. (Avec sa cape élimée, sa tunique et sa longue chevelure brune et hirsute, on aurait dit qu’il revenait tout juste d’une éprouvante mission. Il était toujours attifé de la sorte.) Les cadres de RePlanetHab se montreront sûrement un poil plus patients quand ils auront pris note du nouvel ordre de mission des Solo.
Le silence fut encore plus long que le précédent. A proprement parler, les Solo n’étaient pas disponibles. Yan n’était même pas Jedi et le statut de Leia, totalement officieux. Simplement, le conseil continuait à faire appel à eux et Yan et Leia continuaient d’accepter. Pis, chaque Maître présent dans la salle savait pertinemment que l’ordre profitait de la nature altruiste des Solo depuis bien trop longtemps.
— Quelqu’un d’autre que Luke devra les contacter, finit par dire Mara. Leia a des palpitations dès qu’elle aperçoit son frère sur le holo.
— Je m’en charge, proposa Kyp. J’ai l’habitude d’effrayer Leia.
— Voilà qui règle le problème sur Maltoria, reprit Corran. A présent, qu’en est-il de l’ar’krai Bothan ? Le dernier rapport d’Alema nous informait que Reh’mwa et ses fondamentalistes avaient des vues sur Zonama Sekot. Ils étaient en train de ravitailler le Vengeance pour une mission de reconnaissance dans les Régions Inconnues.
Un léger remous dans la Force attira l’attention de Luke vers la porte d’entrée. Il leva la main pour stopper la discussion.
— Veuillez m’excuser. (Il prit la direction du vestibule et s’immergea totalement dans la Force jusqu’à ce qu’il reconnaisse l’une des présences en approche.) Peut-être devrions-nous poursuivre notre discussion un peu plus tard. Nous ne voulons pas que le Chef Omas sache combien nous sommes soucieux du départ de Jaina, n’est-ce pas ?
— Ah bon ?
— Absolument. (Luke se leva et se dirigea vers la porte.) Surtout s’il est accompagné de Chiss.
Luke s’immobilisa dans le hall d’entrée, où un modeste banc de bois et deux vases vides faisaient face à la porte, dans le but d’apaiser les visiteurs. Quelques instants plus tard, la porte s’ouvrit dans un chuintement et un jeune apprenti fit son apparition. Surpris, il s’arrêta net devant Luke.
— M… Maître S… Skywalker ! balbutia le jeune Rodien. (Il se tourna et leva une main aux doigts grêles vers la porte.) Voici le Chef Omas et…
— Je sais, Twool. Merci.
D’un coup de coude, Luke le poussa dans le couloir et se retrouva nez à nez avec le Chef d’Etat Cal Omas et un trio de Chiss à la peau bleue. Avec son visage ridé et ses joues pendantes, celui qui se tenait devant lui était probablement le Chiss le plus âgé que Luke ait jamais croisé. Les deux autres, à l’arrière, étaient clairement ses gardes du corps – grands, forts, affûtés et vêtus des uniformes noirs de la Flotte de Défense Expansionniste Chiss.
— Bienvenus à vous, Chef Omas, fit Luke.
Les joues creusées et le teint terreux d’Omas étaient autant de signes de son surmenage.
— Vous nous attendiez. Excellent, dit Omas en lançant un regard lourd de sous-entendus en direction de la salle de conférences.
Luke ne releva pas et salua le vieux Chiss.
— Et Aristocra… (Omas mit un peu de temps à se souvenir du nom. Luke le sut sans avoir à se montrer trop indiscret.) Mitt’swe’kleoni. C’est un plaisir de faire votre connaissance.
Les yeux rouges du Chiss se muèrent en deux fentes cramoisies.
— Très impressionnant. Il n’est pas facile de dénicher des informations sur l’aristocratie Chiss.
— Mais personne n’a eu à le faire, dit Luke dans un sourire, tout en continuant à bloquer la porte. Je vous autoriserais à entrer, vous et vos gardes du corps, une fois que vous aurez ôté vos armes.
Omas eut un net mouvement de recul. Luke, lui, resta immobile. Même si la Force ne l’avait pas aidé à deviner la présence d’armes dissimulées, il aurait tout de même fait la requête. C’était des Chiss, après tout.
— Comme vous le savez, poursuivit Luke. Les seules armes autorisées au sein du Temple Jedi sont les sabres laser.
Mitt’swe’kleoni eut le sourire d’un vieil homme surpris en train de siroter un nectar contre avis médical, puis il retira un petit blaster camouflé dans sa botte avant de le confier à son garde du corps.
— Mon escorte attendra dans le couloir, dit-il. Elle risque de ne pas m’être d’une grande utilité dans une salle remplie de Jedi.
— Ce n’est pas nécessaire. (Luke se recula et fit signe aux deux gardes de venir.) Si vous voulez bien vous joindre à nous.
Tandis qu’ils traversaient la pièce, Mitt’swe’kleoni passa les lieux en revue – la cuisine automatisée, la petite forêt de plantes rares teblata, les fauteuils ergonomiques – et le petit air arrogant qu’il arborait disparut progressivement. Ce n’était pas une réaction que Luke appréciait énormément. Le nouveau Temple était un cadeau de l’Alliance Galactique offert aux Jedi lorsque, dans le but d’établir un symbole de progrès, l’Autorité chargée de la Reconstruction avait décidé de relocaliser le siège du gouvernement sur Coruscant. A bien des égards, cette nouvelle localisation avait échoué aussi spectaculairement qu’elle le méritait. Mais le Temple, une pyramide de pierre et de transpacier conçue pour s’harmoniser avec le nouveau visage de Coruscant, n’en finissait pas d’impressionner par ses proportions majestueuses et son architecture Renaissance. Le lieu rappelait également à Luke sa plus grande peur : que les Jedi commencent à se voir avec les yeux des autres et qu’ils deviennent un peu plus que de simples gardiens d’une Alliance Galactique reconnaissante.
Réunis dans la salle de conférences, les Maîtres Jedi se levèrent pour accueillir leurs hôtes.
— Je crois que tout le monde connaît le Chef Omas. (Luke lui indiqua un fauteuil puis il saisit Mitt’swe’kleoni par le coude et le conduisit jusqu’au cercle oratoire situé en contrebas.) Et voici l’Aristocra Mitt’swe’kleoni, haut dignitaire de l’empire Chiss.
— Appelez-moi Tswek, je vous prie, ordonna l’Aristocra. Ce sera plus facile à prononcer.
— Entendu, fit Luke, sans quitter le conseil des yeux. Je crains que Tswek ait de bien mauvaises nouvelles à nous apporter.
Tswek haussa son front plissé, mais il ne parut plus surpris par Luke et son « intuition ».
— J’en déduis que vous connaissez la raison de ma visite.
— Nous pouvons capter votre appréhension à travers la Force, dit Luke, évitant ainsi une réponse directe. Je suppose qu’elle implique nos Jedi dans les Régions Inconnues ?
— En effet, répondit-il. L’Empire Chiss exige une explication.
— Une explication ? Corran ne put cacher son indignation. Et au nom de quoi, je vous prie ?
Tswek ignora royalement Corran et continua de fixer Luke.
— Les Jedi ont plusieurs voix, Aristocra, dit Luke. Mais ils parlent tous la même langue.
Tswek réfléchit un instant, puis acquiesça.
— Très bien, fit-il en se tournant vers Corran. Nous exigeons une explication au sujet de votre action, bien sûr. Ce qui se passe à nos frontières ne vous regarde aucunement.
Malgré la vague de confusion et de doute qui envahit la Force, les Maîtres Jedi firent mine de garder leur calme.
— La frontière Chisz, Aristocra ? demanda la Barabel Saba Sebatyne, l’un des tout nouveaux Maîtres Jedi.
— Vous avez bien entendu. Tswek se tourna vers elle, en plissant le front. Vous ne savez pas ce que vos Chevaliers Jedi ont fait, n’est-ce pas ?
— Tous nos Jedi sont parfaitement entraînés, répondit Luke. Et sachez que le cas des cinq en question a été largement étudié. Nous sommes persuadés qu’ils ont entrepris les bonnes actions.
Un éclair de suspicion traversa le regard rouge sang de Tswek.
— Nous avons identifié sept Jedi, dit-il en se tournant vers Omas. Il me semble que je n’ai rien à faire ici. Apparemment, les Jedi mis en cause agissent dans leurs propres intérêts.
— Mis en cause dans quel problème ? demanda Kyp.
— Cela ne concerne pas l’Alliance Galactique, rétorqua Tswek. (Il adressa un salut à l’assemblée.) Pardonnez-moi de vous avoir fait perdre votre temps.
— Inutile de vous excuser, fit Luke. (Il songea un instant à prononcer le nom de Chaform’bintrami, un Aristocra que Mara et lui avaient rencontré quelques années plus tôt au cours d’une mission. Mais impossible de savoir comment Tswek allait recevoir la chose. Les politiciens Chiss étaient aussi volatiles qu’ils étaient secrets et d’après Luke, le clan de Formbi faisait partie de l’une des cinq familles régnantes à avoir mystérieusement disparu au moment où le reste de la galaxie s’affairait à combattre les Yuuzhan Vong.) Toutes les actions entreprises par les Jedi concernent ce conseil.
— Dans ce cas, je vous suggère, à l’avenir, de mieux superviser vos forces, fit Tswek. (Dès que Luke cessa de lui bloquer le passage, il se tourna vers Omas.) J’en ai terminé, Chef.
— Entendu. D’un air implorant, Omas fit signe à Luke de s’écarter puis il dit : une escorte vous attendra aux portes du Temple. Je crois qu’il faut que j’aie quelques mots avec ces Jedi.
— Dans ce cas, permettez-moi de vous remercier pour votre hospitalité. (Tswek salua Omas et s’engagea vers la porte.) J’aurai rejoint l’Empire dans l’heure.
Omas attendit que l’Aristocra ait totalement quitté la pièce, puis foudroya Luke du regard.
— Eh bien ?
Luke écarta les mains.
— Je crois, Chef Omas, que vous en savez plus que nous.
— C’est bien ce que je craignais, grommela Omas. Apparemment, une équipe de Jedi est impliquée dans un différend frontalier avec les Chiss.
— Comment est-ce possible ? demanda Mara. (Luke sut qu’elle se posait réellement la question. Avant son départ, Jaina avait envoyé au conseil un panel de coordonnées qu’elle et les autres avaient calculé en triangulant la direction d’où provenait le mystérieux appel. Une mission de reconnaissance astronomique n’avait pu localiser une seule planète dans le secteur et, bien évidemment, impossible de savoir si ces coordonnées constituaient un quelconque intérêt pour les Chiss.) Leur destination se trouvait à plus d’une centaine d’années-lumière de l’espace Chiss.
— C’est donc ici que se cachent nos Jedi, fit Omas.
Mais nom d’un Bantha, pourquoi ? Nous ne pouvons nous passer d’un seul Jedi en ce moment… alors sept !
On aurait dit que les yeux verts de Mara allaient tirer une salve de blaster.
— Vous avez bien dit nos Jedi, Chef Omas ?
— Mille excuses. (La voix du Chef était plus apaisante que vraiment désolée ; Luke savait pertinemment qu’au fond, Omas considérait les Jedi comme des serviteurs de l’Alliance Galactique, au même titre que lui.) Je n’insinuais absolument rien.
— Bien sûr que non, fit Mara sur un ton plein de reproches, avant de se tourner vers les autres membres du conseil. Mitt’swe’kleoni a parlé de sept Jedi. Comment peut-on réagir ?
— Saba en compte zeulement cinq, dit la Barabel en tendant ses doigts griffus. Jaina, Alema, Zekk, Lowbacca et Tesar.
Kyp tendit deux nouveaux doigts.
— Et Tekli et Tahiri ?
Omas fronça les sourcils.
— Comment pouvez-vous en être sûrs ? Je croyais qu’elles étaient aux côtés de Zonama Sekot dans les Régions Inconnues.
— Elles sont censées y être, c’est vrai, ajouta Corran. Mais, comme tous les autres, ce sont aussi des survivantes de Myrkr.
— Je ne comprends pas, dit Omas. Quel rapport y a-t-il avec la mission sur Myrkr ?
— Si seulement nous le savions, fit Luke. (Entreprise en plein milieu de la guerre contre les Yuuzhan Vong, la mission sur Myrkr s’était avérée aussi coûteuse qu’elle avait été fructueuse. Anakin Solo et son équipe d’intervention avaient détruit l’ennemi voxyn tueur de Jedi. Mais six jeunes Jedi avaient péri dans l’aventure – Anakin y compris – et un dernier était porté disparu et présumé mort.) Tout ce que je peux vous dire, c’est que depuis quelques semaines, Jaina et les autres survivants nous ont fait part d’un « appel » en provenance des Régions Inconnues. Le jour de leur départ, cet appel est devenu un cri à l’aide.
— Et comme nous pensons que Tenel Ka se trouve toujours sur Hapès, explique Mara, il est fort probable que les deux Jedi non identifiés soient Tekli et Tahiri.
Personne ne laissa entendre que Jacen, le frère de Jaina, puisse aussi faire partie de l’expédition. Aux dernières nouvelles, il s’était retiré auprès des Fallanassi, de l’autre côté de la galaxie.
— Et qu’en est-il de Zonama Sekot ? demanda Omas. (Zonama Sekot était la planète vivante qui avait accepté de servir de refuge aux Yuuzhan Vong vaincus.) L’appel peut-il provenir de là ?
Luke fit non de la tête.
— Zonama Sekot m’aurait contacté directement. Je suis convaincu que tout cela n’a absolument rien à voir avec la mission sur Myrkr.
Omas demeura silencieux, attendant la suite. Mais c’était tout ce que Luke savait.
— Que vous a dit Mitt’swe’kleoni ? demanda Luke à la place.
Omas haussa les épaules.
— Il voulait savoir pourquoi l’Alliance Galactique avait envoyé ses Jedi – ce sont ses mots – se mêler d’un différend au sujet de la frontière Chiss. Lorsqu’il a perçu ma surprise, il a immédiatement exigé de s’entretenir avec vous.
— Tout cela sent mauvais, fit Mara. Très mauvais.
— Tout à fait d’accord, reprit Omas. Soit il croit que nous mentons tous…
— Soit il est perzuadé que nos Chevaliers Jedi ont mal tourné, conclut Saba. Dans les deux cas, le rézultat sera le même.
— Ils vont tenter de résoudre le problème par eux-mêmes, dit Omas, en passant une main dans ses cheveux filasse. Vous croyez qu’ils vont s’en sortir ?
— Nos Chevaliers Jedi savent parfaitement se débrouiller, le coupa Luke.
— Je le sais bien ! gronda Omas. Je voulais parler des Chiss.
Luke sentit la colère de Mara s’amplifier, mais elle choisit de ne pas prêter attention au ton d’Omas et de rester silencieuse. Ce n’était pas le moment de lui rappeler que personne n’avait le droit de traiter les Jedi comme de vulgaires subalternes.
— Si les Chiss décident de mener une action contre eux, Jaina et les autres vont sûrement tenter de désamorcer la situation… pour un temps, reprit Luke. Après, tout dépendra de la nature du conflit.
— Mais ils n’hésiteront pas à répondre à la force par la force, précisa Mara. Si les Chiss se montrent trop entreprenants, Jaina, c’est sûr, leur réglera leur compte.
Omas devint tout pâle et se tourna vers Luke.
— Il faut régler le problème, et vite. La situation ne doit surtout pas dégénérer.
Luke acquiesça.
— Nous allons certainement envoyer quelqu’un dans…
— Vous ne m’avez pas compris, je veux que ce soit vous qui vous en chargiez. (Omas se tourna vers les autres membres du conseil.) Je sais bien que les Jedi ont leur propre façon de faire. Mais sachant que Jaina Solo est la tête de cette jeune escouade de Chevaliers Jedi, Luke est le plus à même de les ramener à la maison. Cette jeune femme est aussi têtue que son fichu père.
Pour une fois, tout le monde était d’accord.